Les Sèches

J’aime bien pêcher avec des émergentes en général et en particulier avec celle-là. Cette mouche cumule flottaison basse et très bonne visibilité pour le pêcheur grâce au montage "parachute". Un autre de ces avantages est qu’elle ne vrille pratiquement pas le bas de ligne.

La belle mouche de mai n'est pas discrète, vu sa taille. Une fois débarrassée de son exuvie, elle glisse un long moment à la surface de l'eau, les ailes une peu inclinées vers l'arrière, en appui sur ses pattes faisant un peu remonter son thorax, corps et cerques posés sur l'eau.

L'arrivée du mois de mai signe pratiquement la fin des éclosions de brachycentrus sur nos rivières bretonnes. Elles ont commencé fin mars. Effectivement, quand l'astre de feu entame sa descente derrière l'horizon, ils sortent des arbres par milliers pour survoler la rivière.

Au moment de l’apparition des mouches de mai, j'ai pêché principalement avec cette mouche la saison dernière et elle a toujours bien fait monter les truites. Son aile en chevreuil lui donne une bonne flottaison et la rend bien visible.

Voici une mouche qui a fait rêver bien des pêcheurs ! Qui n'a pas tourné dans tous les sens une French Tricolore fraichement achetée chez son détaillant pour en observer la brillance ? Avec la Peute, il s'agit de la mouche la plus célèbre de la collection du "sorcier de Vesoul".

Coch-y-bondhu (parfois bonddu) signifie "rouge avec tronc noir" en gallois, et remonte au 18ème siècle. Cette mouche imite un coléoptère commun au Pays de Galles et dans toute l'Écosse, qui apparaît en force au début de juin. Toutefois cette mouche d’ensemble imite tous les coléoptères terrestres et les chenilles, ainsi qu’un sedge moyen.

Utilisation : Vous le savez tous maintenant le sedge Goddard est Ma mouche fétiche. En prospection, pour certains ce sera la carotte pour moi ce sera le Goddard ! Son montage en poils creux de chevreuil lui confère une flottaison et une résistance hors pair ce qui vous permettra de prospecter des zones tumultueuses comme calmes efficacement.

Pour moi, les mouches en collerette de lièvre n’ont plus à prouver leur efficacité. Cette petite araignée a pris bon nombre de poissons parfois difficiles et pointilleux. Simple à monter, elle peut faire monter « la truite du pont » si bien sûr elle est présentée avec doigté. Même noyée et parfois c’est la condition du moment, elle garde une étonnante attractivité.

Voici la mouche indispensable que l’on doit posséder dans sa boîte pour faire face aux retombées de coléoptères orange (Téléphore fauve : longueur 7 à 10mm) qui vivent sur les plantes rivulaires ainsi que dans les frênes qui bordent nos rivières. Avec son corps en mousse orange, cette imitation reste insubmersible même si elle est chahutée dans les nombreux courants.