La saison de la truite est trop courte pour ne s’arrêter qu’à sa pêche et j’aime bien essayer d’autres espèces de poissons à la mouche. L’aspe fait partie des poissons qui prolonge la saison de pêche après la fermeture de la première catégorie. Il m’a procuré de belles sensations par sa traque et par ces attaques. Reste qu’il est un peu fantasque et donc pas toujours simple à leurrer à la mouche.
Nous avons l’avantage, à Nantes, d’avoir une belle population d’aspe dans nos eaux. C’est surtout la Loire qui est bien peuplée, mais ses affluents et sous affluents commence à l’être aussi : la Sèvre Nantaise, l’Erdre et même le Cens.
L’aspe est un poisson blanc, cousin des gardons c’est un cyprinidé, mais avec un comportement carnassier. Il peut être de belle taille, mon record de prise est de 70 cm mais j’en ai vu en Loire qui doivent faire dans les 80cm voire plus. Il provoque des chasses spectaculaires en surface dans les bancs d’ablettes et c’est justement l’observation de ces chasses qui m’a donné envie d’essayer de cibler ce poisson. Sa touche est souvent très brusque, ensuite le poisson a tendance à sonder et chercher à résister quelque temps avec l’aide du courant mais sa défense n’est pas très endurante pour sa taille et il se rend assez vite.
Je vais vous présenter mon expérience de la pêche de l’aspe à la mouche dans les environnements et dans les conditions qu’on rencontre dans notre région. Ce n’est que mon expérience et donc pas la vérité absolue pour capturer des aspes à tous les coups. Je cumule surement beaucoup plus de journées de bredouille d’aspe que de journées de capture. Je fais rarement des sessions purement à l’aspe, et s’ils ne sont pas au rendez-vous je peux me retourner vers d’autres espèces ; un des avantages de la pêche à la mouche.
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